Présentation de Akiyoshi

La porte de l’auberge s’entrouvrit. Le ciel était couvert dehors, et le vent soufflait fort.
Les clients avaient jeté un regard un peu surpris vers l’entrée, mais ils tenaient toujours leurs verres en main, et les conversations n’avaient pas cessées.
Seul l’aubergiste paraissait inquiet. Personne ne semblait l’avoir vue, mais il en était sûr, quelque chose avait franchi le seuil de la porte. Il ne savait pas encore ce que c'était, mais elle était petite, rapide et… noire.
Alors qu’il refermait la porte, et qu’il se dirigeait vers le comptoir, ses yeux scrutaient méticuleusement la salle. La pièce était sombre, éclairée par quelques lampes dégageant une faible lumière. L’aubergiste devait rester concentré dans ses recherches. Ces sals rats étaient donc de retour !
Il aperçut bientôt un corps en mouvement. Là, juste devant la cheminée. Les yeux grands ouverts, penché sur son comptoir, la bouche entrouverte, il resta quelques instants dans cette position, avant de comprendre. «Ah ! Mais c’est… »

Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase, la porte d’entrée s’ouvrit brusquement. Un jeune homme se trouvait là, essoufflé et tremblant de froid. L’orage grondait dehors, et de petites gouttelettes s’écrasaient sur les vitres.
Le garçon était entrée en plein dans la salle, et avait posé sa cape mouillée, c’était Akiyoshi.

« Aahh qu’est ce qu’on est bien ici ! » Il se frottait les bras pour se tenir chaud.
Puis son regard s’arrêta en direction de la cheminée; il avait vu la chose.
« Hmmm… Ah ben tient te voilà toi ! Ce chat me les fera toutes. Je l’ai perdu juste avant qu’il ne pleuve, je l’ai cherché sous la pluie pendant qu’il était bien au chaud ici… grrr ! »
Akiyoshi et l’hôtelier portèrent tous deux le même regard accusateur sur la boule de poil qui faisait sa toilette. Un regard qui devînt rapidement tendre et affectueux quand le chat posa ses yeux innocents sur eux.

Le garçon était maintenant installée dans son fauteuil habituel, juste à côté de la cheminée. Il se tenait devant son chocolat chaud et sa crêpe au Nutella, ses doigts entourant la tasse pour les réchauffer. Il regardait une feuille blanche posée devant lui, sur la table.

*Bon ! Il faut vraiment que je finisse ça pour l’envoyer demain au plus tard !*
Se penchant un peu plus sur le papier, et sortant sa plume pour écrire…
*C’est parti*